Vive le vent d'hiver

Ça y est!

Niveau température on a passé la barre des degrés négatifs, le temps est gris, lourd et humide, comme le pudding raté de la veille. 

Ethan est un peu enrhumé.

C'est la deuxième fois depuis qu'il est né, car je fais tout mon possible pour lui éviter ça.

C'est vraiment terrible lorsqu'un bébé est malade, il faut faire des allers-retours chez le pédiatre, parfois l'hôpital pour des examens approfondis, et c'est là je crois le pire endroit pour emmener votre enfant si vous voulez le soigner. Entre les bambins qui s'échangent leur morve et les virus qui circulent joyeusement dans la salle d'attente...

Et puis il faut lui mettre du sérum physiologique ou du spray nasal, et ensuite lui aspirer le nez avec des instruments barbares et l'entendre hurler à la mort.

Je n'ai pas le coeur à ce genre de choses...

Attrape-moi si tu peux

C'est fou comme les enfants grandissent vite...

Je n'ai pas vraiment eu le temps de réaliser et voilà déjà qu'il se met debout, grimpe partout, veut nous imiter... Il ne lui manque plus que la parole.

Dire qu'au départ j'étais pressée qu'il se débrouille un peu tout seul (pour pouvoir me reposer), c'est un peu le contraire qui arrive.

Tournez le dos une minute et il est déjà à l'autre bout de la pièce.

Avec son goût pour l'interdit (il veut tout ce qu'on lui dit de ne pas toucher) et de l'aventure (monsieur n'a pas peur de se jeter tête la première depuis le canapé), il faut être constamment derrière lui pour éviter les accidents.

On est toujours heureux de le voir s'épanouir, on lui accorde beaucoup de liberté (toutes les pièces sont aménagées de façon à ce qu'il puisse balader librement), mais quelques fois il m'arrive d'avoir un peu de nostalgie.

Les premiers mois il était entièrement dépendant de nous, c'était difficile mais ça nous réchauffait le coeur.

Alors que maintenant les câlins c'est seulement quand "Monsieur" est fatigué ou qu'il a un bobo. Si on le prend quand même dans les bras, il essaye de s'extraire en nous poussant de toutes ses forces, bras et jambes simultanément...

Pour la photo, voilà donc mon petit mec qui se met debout pour attraper les objets qui sont dans l'armoire. Inutile de préciser qu'il a ouvert lui-même la porte. (rires)

"Elvis não morreu"

Je suis heureuse de l'enthousiasme suscité par les premiers articles. Ce blog me fait du bien. Il m'a redonné envie de prendre des photos...

Oui, parce qu'il faut avouer que ce n'est pas facile de photographier un bébé. Il faut énormément de patience et être polyvalente.

Tout d'abord, le décor:

Avec les moyens du bord, on est pas dans un studio. Tout y passe: serviette de bain, couverture, coussin, édredon, tenture... Je conseille de prévoir un max d'espace pour un bébé galopeur. Et essayer d'installer le tout de façon à ce que la lumière du jour puisse l'éclairer.

Puis, les vêtements:

Ce sont eux qui m'inspirent habituellement. Habiller Ethan est un combat. C'est un bébé qui serait heureux d'être tout le temps en lange. Il se tortille, tire sur les vêtements et il faut essayer de ne pas le faire pleurer, sinon la séance est fichue...

Et pour terminer, la prise de vue:

Impossible de le faire poser, mais tant mieux. Ainsi il n'y a jamais de sourire figé. Ce qu'il y a de plus dur c'est le cadrage, car bien évidemment Ethan ne va pas rester sagement assis au milieu du champ de l'appareil. Il faut le remettre plusieurs fois en place. Il faut donc cliquer très vite avant qu'il ne s'échappe ou ne se mette à pleurer. J'essaye donc de le distraire, avec tout ce qui me passe par la main (pas ma faute s'il préfère la bouteille de shampoing plutôt qu'un de ses ours en peluche).

Mais en finalité je suis toujours surprise par le résultat.

Mais je n'ai aucun mérite...

Mon fils est juste naturellement beau